Ce livre nous dévoile la vie simple de cet homme extraordinaire qu’est Takashi Nagai (1908-1951).
Scientifique, shintoïste converti au catholicisme et baptisé en 1934, il intègre alors cette Église japonaise que l’on a appelé les « chrétiens cachés » tellement leur histoire est faite de souffrances et de persécutions.
Chirurgien pendant la guerre sino-japonaise, père de famille, chercheur en radiologie, il fut l’un des survivants de la bombe qui frappa Nagasaki le 9 août 1945.
Il décida de vivre sur ce « désert nucléaire » qu’était devenu le quartier chrétien d’Urakami, l’épicentre de l’explosion.
Atteint de leucémie, il survécu six ans par la force de la foi, écrivant de nombreux livres qui diffusent son enseignement de paix, d’amour et d’espoir, dans le Japon d’après-guerre. Il meurt entouré de la considération de tous.
Sa célébrité se répand dans le monde grâce au livre du père mariste Paul Glynn : Requiem pour Nagasaki. Ses ouvrages sont continuellement réédités, un musée lui est consacré, des pèlerinages se rendent à sa cabane Nyokodo où il passa ses dernières années, alité. L’exemplarité de la vie de Takashi et de sa femme Midori, est suffisamment marquante pour qu’en septembre 2021, l’évêque de Nagasaki ouvre un procès en béatification des époux Nagai.
L’auteur Haruhi Katayama - ndv, enseigne l’anthropologie et la littérature chrétiennes à l’université Jésuite de Tokyo : Sophia University. Par son travail, elle transmet les valeurs chrétiennes aux jeunes japonais dont la plupart ne sont pas chrétiens. Elle est membre de Notre-Dame de Vie au Japon.
Ouvrage illustré de dessins et de calligraphies de Takashi Nagai.
© Musée Takashi Nagai - Nagasaki
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